
|
LES
CONDUITS
|

|
|
| Bienvenue
| Plan
| Message
| Entrée
2 | Galerie
| Magasins
| Ch.
funéraire |
Couloir
|
Conduits
| Squatte
| Revenir
en arrière
|
|
MON OBJECTIF
|
Suggérer une alternative à
l'hypothèse des spécialistes.
Mon hypothèse a l'avantage d'être
vérifiable.
|
HISTORIQUE DE LEUR
DÉCOUVERTE
|
LES CONDUITS DE LA "CHAMBRE
DE LA REINE"
|
GÉNÉRALITÉS:
Le 14 août 1872, l'archéologue anglais
Waynman DIXON observe une fissure dans un mur de la chambre
de la reine. Il y insère une tige de fer qui
s'enfonce profondément. Il agrandit alors l'orifice
et découvre un conduit carré de 20 cm de
côté. qui s'enfonce horizontalement pendant
environ 2 mètres puis s'incline vers le haut selon un
angle d'environ 40 degrés. Il sonde alors le mur
opposé dans la même position relative et
découvre un second conduit dont les
caractéristiques sont sensiblement identiques au
précédent.
Enfin, il a découvert dans les conduits quelques
objets que vous pourrez observer sur le site officiel du
projet UPUAUT:
http://www.cheops.org/
et au chapitre "OBJETS TROUVES ET
INTERPRÉTATION" du présent dossier.
COMMENTAIRES:
- C'est une certitude, à l'origine, les conduits
ne débouchaient pas dans la "chambre de la reine". La
pierre qui constitue à la fois le mur de la chambre
et la partie terminale du conduit n'étant pas
totalement perforée, ménageait un tympan de 8
cm d'épaisseur environ qui les rendait
indécelables.
- Ceux qui ont observés ces conduits après
1872 et qui ignoraient les conditions de leur
découverte ont pensé qu'ils servaient à
l'aération de la chambre, mais il est évident
que cette interprétation est inacceptable.
|
|
LES CONDUITS DE LA "CHAMBRE
DU ROI"
|
GÉNÉRALITÉS:
On ne sait pas quand ils ont été
découverts, mais Pierre BELON les mentionne
déjà en 1553 dans son récit
intitulé: "Observations des singularitez et choses
mémorables trouvées en Égypte".
La présence de traces de fumée lui
suggère que les conduits contenait des bougies.
COMMENTAIRES:
- On ne peut pas affirmer que l'extrémité
inférieur des conduits ne débouchaient pas
dans la chambre, comme ceux de la "chambre de la reine",
mais la similitude des caractéristiques de l'ensemble
des conduits est suffisante pour lever tout doute à
ce sujet.
|
|
LEUR
ACTUALITÉ
|
|
L'OPÉRATION
UPUAUT
|
En 1993, pour explorer les conduits, l'archéologue
Allemand Rudolf GANTENBRINK construit un petit robot
à chenilles. Il est équipé d'une
caméra et de divers instrument de mesure.
Après bien des vicissitudes, il atteint
l'extrémité du conduit sud de la "chambre de
la reine". Ili est fermé par une porte à
guillotine équipée de deux "épingles "
en cuivre ou en bronze. L'une d'elles est brisée et
le morceau manquant repose sur le sol du conduit devant la
porte. On suppose que les épingles étaient
destinées à interdire l'ouverture de la porte
après sa fermeture, sorte de serrure automatique
comparable à celle que les égyptiens
utilisaient pour fermer les sarcophages. Le coin
inférieur droit de la porte est brisé et
laisse un espace de quelques millimètres qui
autoriserait l'insertion d'une fibre optique. Par ce moyen
on pourrait observer ce qui se cache derrière la
porte. Une nouvelle exploration sera donc
nécessaire.
Ceux qui estimeraient ce résumé insuffisant
trouveront sur le site officiel du projet UPUAUT de quoi
satisfaire leur légitime curiosité:
http://www.cheops.org/
|
|
DES EXTRACTEURS D'AIR DANS
LES CONDUITS
|
Pour minimiser les effets de la respiration et de la
transpiration sur la pierre, on a installé des
extracteurs d'air dans les conduits de la "chambre du roi".
Ainsi, ils participent à la ventilation du monument
bien que ce ne soit pas leur fonction initiale.
|
|
DESCRIPTION DES
CONDUITS
|
|
QUELQUES
CHIFFRES
|
|
|
CHAMBRE DU
ROI
|
CHAMBRE DE LA
REINE
|
SUD
|
NORD
|
SUD
|
NORD
|
PARCOURS
HORIZONTAL
|
1,70 m
|
2,60 m
|
2 m
|
2 m
|
PENTE
|
45°
|
32° 60'
|
39° 60'
|
env. 38°
|
LONGUEUR
TOTALE
|
env. 53 m
|
env. 70 m
|
env. 60 m
|
?
|
|
|
CONFIGURATION
GÉNÉRALE
|
Ils sont très majoritairement
constitués de blocs en calcaire
taillés en U inversé posés en
quinconce sur des dalles planes.
Les deux conduits nord subissent plusieurs
changements de direction pour éviter la
"grande galerie".
Les méandres du conduits nord de la "chambre
de la reine" étant plus accentués que
ceux de la "chambre du roi", la longue barre de fer
que DIXON a introduit dans le conduit est
restée coincée. Elle constitue un
obstacle que le robot n'a pas été
capable de franchir. C'est la raison pour laquelle
ce conduit n'a pas été exploré
dans sa totalité.
|

|
|
MON
HYPOTHÈSE
|
|
QUELQUES OBSERVATIONS
PRÉLIMINAIRES
|

|
1° : Les conduits de la "chambre du roi"
débouchent à l'extérieur
à un même
niveau.(Trait
rouge)
2° : Le débouché du conduit sud
de la "chambre du roi" est à la verticale de
l'extrémité supérieure du
conduit sud de la chambre de la reine, et il est
probable que la partie nord, qui n'a pas pu
être visitée, présente la
même caractéristique. (traits
bleus)
3° : Dans l'antiquité, lorsque le
revêtement était intact, on pouvait
monter jusqu'au sommet de la pyramide puisque la
plate-forme du sommet fût plusieurs fois
mesurée. Ceux qui en ont
témoigné n'étaient pas des
adeptes de l'escalade et il faut sans doute en
conclure que la pyramide possédait au moins
un escalier.
|
|
|
DESCRIPTION
|
Des "chapelets de boules" (succession de boules
enfilées sur les échelons d'une
échelle de corde) introduits dans les
conduits, sont manipulés avec une corde
depuis l'escalier extérieur.
Lorsque la corde est alternativement tirée
et relâchée, les boules se cognent les
unes aux autres et transmettent une succession de
bruits sourds jusqu'à la chambre par
l'intermédiaire du "tympan".
Si tous les chapelets sont reliés les uns
aux autres avec des cordelettes circulant dans de
fins boyaux horizontaux et verticaux (env. 5 cm de
diamètre) on obtient un effet alternatif
parfaitement synchronisé:
Boom Boom Boom Boom Boom à droite
puis à gauche etc....
Observez le déplacement de la corde en
haut de l'image.
|

|
|
|
POURQUOI UN TEL
PROCÉDÉ ?
|
Imaginons un individu placé dans une des chambres
entre les "tympans" des conduits et soumis à un
tambourinage prolongé. Pour peu qu'on lui ait
administré un euphorisant quelconque (drogue), il est
fort probable qu'il entre dans une transe profonde.
Ce procédé serait donc lié à une
cérémonie rituelle comparable à celles
des rites vaudous (tam-tam).
|
|
VÉRIFICATION
|
Il est possible que des boyaux secondaires horizontaux et
verticaux, dont les extrémités sont
situées aux débouchés des conduits de
la "chambre du roi", soient passés inaperçus
du fait de leur diamètre réduit et parce que
du sable s'y est introduit.
Ils devraient se situer environ un ou deux mètres au
dessus et au dessous des sorties nord et sud des conduits de
la "chambre du roi".
J'espère que Rudolph GANTENBRINK, que j'ai
contacté par E-mail, lira ce dossier et qu'il
procédera à cette vérification lors
d'une prochaine expédition.
|
|
COMMENTAIRES
|
Ce procédé n'a sans doute jamais servi car,
ici et là, le façonnage des conduits à
été saboté par des ouvriers peu
scrupuleux ou distraits.
La présence de la porte ne me semble pas
indispensable. Il est toutefois possible qu'un réduit
soit aménagé derrière elle, pour
remiser les "chapelets".
|
|
LISTES DES OBJETS TROUVES
ET INTERPRÉTATION
|
|
LES OBJETS TROUVES PAR
WAYNMAN DIXON
|
1° : Un embout de grappin en cuivre large
d'environ 5 cm équipée de 2 rivets.
(L'image ci-contre est une reconstitution 3D)
|

|
2° : Un morceau de baguette en bois de
section carrée longue d'environ 13 cm qui a
disparut.
|
3° : Une petite boule en pierre de couleur
gris-vert dont j'ignore le diamètre.
|
|
LES OBJETS TROUVES PAR
RUDOLPH GANTENBRINK
|
1° : Une longue baguette en bois de section
carrée.
2° : Un objet (en bois ?) percé de deux
trous dont l'écartement semble identique
à celui des rivets de l'embout de
grappin.
Commentaires:
Il est probable que morceau de baguette,
baguette et embout de grappin constituaient
à l'origine un ensemble cohérent qui
devait ressembler à l'image ci-contre.
|

|
|
INTERPRÉTATION DU
RÔLE DES OBJETS
|
Alors que la construction du conduit nord atteint une
zone située au-delà du coude, un ouvrier
laisse probablement tomber un objet dans le conduit,
risquant ainsi de perturber le bon fonctionnement des
chapelets (la boule de pierre ?).
Les égyptiens tentent de récupérer
l'objet en introduisant un grappin à tige souple
spécialement construit pour cette opération
dans le but de se faufiler dans les méandres du
conduit.
Mais le grappin se coince et reste dans le conduit.
En 1872, Waynman DIXON brise accidentellement le grappin en
introduisant sa sonde car le bois s'est fragilisé au
cours des siècles.
|
Sommaire
|
| Bienvenue
| Plan
| Message
| Entrée
2 | Galerie
| Magasins
| Ch.
funéraire |
Couloir
|
Conduits
| Squatte
| Revenir
en arrière
|
|
|