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LA CHAMBRE
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MON OBJECTIF
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Suggérer que les cinq plafonds de la "Chambre du
roi" sont la conséquences de la construction
simultanée d'une autre cavité située
à faible distance.
Cette cavité inconnue pourrait être la
véritable chambre funéraire.
Elle pourrait abriter encore la momie royale.
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GÉNÉRALITÉS
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DESCRIPTION
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La "chambre du roi" est la plus grande cavité
connue de la "Gde pyramide". Située à 43
mètres d'altitude, elle est longue de 10,48
mètres (20 coudées), large de 5,24
mètres (10 coudées) et haute de 5,86
mètres (mesure qui correspond à la demi
diagonale du plancher).
Cinq plafonds, espacés par des poutres granitiques
intercalaires, la couvrent. Ils sont constitués
chacun d'une dizaine de linteaux en granit d'Assouan. Enfin,
une couverture calcaire - probablement double - coiffe le
tout.
Pour réaliser l'ensemble de cette structure les
égyptiens ont dû hisser plus de 2600 tonnes de
matériaux jusqu'à une hauteur de 65
mètres.
On considère généralement que ces cinq
plafonds constituent autant de parades à une
éventuelle rupture accidentelle de la couverture
principale, bien que le choix du granit - matériau
particulièrement cassant - soit, en la circonstance,
totalement inadapté.
Enfin, on lui attribue officiellement le rôle de
chambre funéraire car elle contient un
sarcophage.
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UN REGARD
D'ARCHITECTES
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En 1986, Gilles DORMION et Jean-Patrice GOIDIN
posent sur la pyramide un regard d'architectes
modernes. Ils recensent quelques solutions
architecturales apparemment injustifiées,
mais néanmoins adoptées par le
constructeur.
Ils observent que la "chambre de la reine"
(encadré), large également de 5,24
mètres, dispose d'une couverture classique
qu'ils estiment, à juste titre, suffisante.
Située vingt mètres au dessus d'elle,
la "chambre du roi" supporte logiquement moins de
charge. En conséquence, elle devrait
bénéficier, au plus, d'une protection
équivalente.
Ils suggèrent que le rehaussement de la
voûte ménage, autour de la structure,
une zone de moindres contraintes (effet parapluie)
susceptible d'abriter, au NORD, une seconde
cavité.
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Les fissures spécifiquement réparties sur les
trois premiers plafonds et le décollement des
chevrons en sous face sont provoqués, selon eux, par
le basculement général de la structure vers
l'hypothétique cavité. Ils prétendent
que celle-ci en est responsable, mais ne fournissent pas sur
ce point d'explication logique.
Ils écartent la probabilité d'un affaissement
du mur SUD - qui provoquerait le même type de
fissuration - car elle produirait, en outre, un
écartement des pointes chevrons et une fissuration
des murs EST et OUEST de la chambre.
Cette analyse est partiellement fausse: En effet, le
décollement des chevrons en sous face ne peut
être provoqué que par un éloignement de
leurs points d'appui (distance A.B). Si le mur SUD
s'affaisse, le point A descend en A', et la distance A'.B,
plus grande que la distance A.B provoque bien les effets
observés.
Dans la mesure où le basculement de la chambre est
nécessairement lié à un très
improbable ripage de l'ensemble de la maçonnerie
environnante, je préfère retenir l'idée
- accréditée par le basculement du plancher -
de l'affaissement du mur SUD.
La surcharge engendrée par la couverture d'une
importante cavité située au SUD en est,
à mon avis, responsable.
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MON
HYPOTHÈSE
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FIG.1
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2) La retenue provisoire des chevrons de la zone
intermédiaire, depuis un lieu situé hors de ce
celle-ci ( X ), provoquera les mêmes effets.
3) Manoeuvrés adéquatement depuis
l'assise située entre les deux chambres ( Y ), les
chevrons, faute de recul suffisant, exerceraient sur les
cordages une traction excessive que le personnel,
obligatoirement peu nombreux à cet endroit, ne
pourrait pas compenser.
En plaçant un linteau sur la cavité B, en
regard de l'assise d'appui de la couverture de la
cavité A, on élimine provisoirement l'ensemble
de ces difficultés.
Le déplacement des blocs sur des traîneaux
nécessitait une préparation du support
sous-jacent. Nivellement, dépôt d'un enduit
argileux et épandage d'un liquide non
identifié - probablement verdâtre -
étaient les garants d'un excellent coefficient de
frottement. Indispensable pour l'acheminement des
matériaux, ce traitement constituait une gène
dans quelques circonstances spécifiques.
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FIG.2
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2° La voûte inclinée de la chambre A
constitue un véritable tremplin pour l'assise d'appui
de la voûte de la cavité B. Dans tous les cas
de figure, l'effondrement de celle-ci est garanti. (A plus
forte raison 2, si le chevron SUD de la cavité B est
retenu provisoirement depuis la zone située au SUD de
la cavité A, pour bénéficier d'un
personnel suffisant 3).
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FIG.3
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On évite ce problème en
plaçant la couverture de B à un
niveau qui autorise le passage de son assise
d'appui au dessus de la voûte de la
cavité A.
La structure de la chambre B, rigoureusement
conforme à celle de la "chambre du roi",
serait la conséquence de la construction
simultanée d'une seconde cavité, de
conception classique et située à
faible distance.
Les dimensions de la "chambre du roi" sont connues
précisément. Elles permettent
d'estimer l'encombrement vertical de l'autre
structure, mais n'autorisent pas
l'évaluation de la distance qui
sépare les deux cavités.
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ACCÈS A LA
CHAMBRE
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Dans la "chambre du roi", les blocs de granit
sont tous assemblés à joint
serré et aucune anomalie, curiosité
ou incohérence dans leur agencement n'est
à signaler. De plus, on n'y
décèle aucune trace de manipulation
ou d'intervention. Néanmoins, je suis
convaincu que l'accès à la chambre
funéraire s'y trouve. Cette étude
vise à en démonter la
possibilité.
Une entrée ménagée sous le
plafond, dans un des angles de la chambre,
bénéficie d'une position
stratégique idéale car elle est
totalement illogique et qui, surtout, autorise la
conception d'une porte mobile
indécelable:
Un évidement taillé dans le premier
linteau, permet d'obtenir une surface parfaitement
adaptée au flan de la porte mobile.
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Constituée d'un monolithe en granit, provisoirement
stocké dans une logette, la porte est d'abord
poussée, puis ripée latéralement.
Ainsi, depuis la "chambre du roi", elle ne laisse
paraître autour d'elle aucun espace interstitiel
susceptible d'attirer l'attention. Sous le plafond de la
chambre des herses, un espace permet l'évacuation du
personnel.
Ce passage est ensuite fermé dans des conditions
analogues mais, à la différence de
l'entrée, la pierre est tirée au lieu
d'être poussée. Pour en faciliter le
déplacement, la conception originelle de cette porte
doit donc intégrer des oeillets de manutention en
relief. Pour les raisons évoquées
précédemment, il est exclu d'utiliser le
granit dans sa fabrication, afin de permettre
l'élimination ultérieure de ces appendices
trop parlants.
Faute d'indice, cette démonstration doit seulement
être considérée comme une
hypothèse de travail destinée,
précisément, à faciliter la recherche
d'éléments susceptibles de favoriser la
localisation de la porte.
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FONCTIONNEMENT DES
HERSES
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Des rainures, ménagées dans les murs
latéraux, guident trois herses de granit au
cours de leur descente jusqu'au sol. Une
quatrième rainure s'interrompt au niveau du
plafond du couloir d'accès. Elle
reçoit deux herses superposées et, du
fait de sa conception, interdit la descente de
l'élément inférieur, mais
permet le soulèvement de l'autre qui
bénéficie, à cet effet, d'un
téton de man÷uvre. Trois cuvettes sont
creusées en haut de chaque rainure du mur
OUEST, alors que le mur opposé
bénéficie, dans la même
position relative, d'un aménagement en
corniche.
Ces supports asymétriques reçoivent
des poutres cylindriques taillées
spécifiquement, à l'EST, pour s'y
adapter. La configuration complémentaire des
supports et des poutres
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est destinée à interdire la rotation de ces
dernières, pour bénéficier d'un effet
de frottement favorable à la descente progressives de
herses qui y sont suspendues. Des cordes assurent leur
retenue provisoire, par l'intermédiaire de la "pince"
que constitue la double herse.
Un "cric" favorise le soulèvement de
l'élément supérieur de la "pince" qui,
en libérant lentement les cordes, permet la fermeture
en douceur du couloir.
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DES HERSES
INEFFICACES
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Malgré l'apparente sophistication de sa
conception, la chambre des herses est d'une
inefficacité totale. Des voleurs ont,
d'ailleurs, profités de ses insuffisances
pour pénétrer dans la chambre avec,
vraisemblablement, une facilité
déconcertante (flèche verte). Si,
à cet endroit, la nécessité
d'un mécanisme de fermeture avait seulement
été dictée par le soucis de
préserver l'intégrité de la
"chambre du roi", un monolithe, stocké
provisoirement à cette même place
avant d'être inséré dans le
couloir d'accès, aurait été
infiniment plus efficace.
A mon avis, cette chambre est conçue dans le
but d'orienter les investigations
d'éventuels fouineurs vers une voie de
garage, de permettre l'évacuation du
personnel (flèche rouge) et,
éventuellement, d'assister la fermeture de
la porte de sortie
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(dont le poids excède probablement 500 kg) en
établissant une liaison par cordes entre celle-ci et
une ou plusieurs herses.
Une sape antique, creusée dans le calcaire à
partir du haut du mur SUD de la "grande galerie", chemine
dans la roche tendre pour atteindre les "chambres de
décharges", qu'elle est obligée de contourner
pour éviter les poutres granitiques intercalaires. Sa
configuration et son existence prouvent respectivement
l'efficacité du rôle protecteur du granit
(trait bleu) et l'insatisfaction des voleurs
vis-à-vis du contenu du sarcophage.
L'accès à la chambre funéraire de la
pyramide NORD de Dachour - attribuée à
SNEFROU, prédécesseur du maître d'oeuvre
de la "grande pyramide" - est située à environ
7,50 mètres au dessus du sol d'une chambre annexe
distante de
4,50 mètres. C'est la preuve que la disposition
relative des chambres et le mécanisme que je
suggère, correspondent à une logique qui nous
échappe, certes, mais qui n'est assurément pas
anachronique.
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QUE SONT LES CHAMBRES DU
ROI ET DES HERSES
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L'inutilité apparente de ce mécanisme
atteste du rôle "secondaire" de la chambre qu'il est
censé protéger. En conséquence, bien
qu'elle contienne un sarcophage, j'estime que la "chambre du
roi" n'est assurément pas la chambre funéraire
de pharaon et que ce rôle est assuré par mon
hypothétique cavité. En effet, la
présence d'une cuve, surtout si ses dimensions sont
restreintes et qu'elle est dépourvue de toute
décoration, ne prouve pas le caractère
funéraire de la chambre dans laquelle elle se
trouve:
1. IDRISI - géographe arabe du 12° siècle
- dans son compte rendu précis sur la "grande
pyramide", signale la présence d'une grande cuve dans
la "chambre de la reine". Dans la mesure où il ajoute
que, dans la "chambre du roi" une grande cuve y est vue
identique à la précédente, il est exclu
d'envisager une confusion de l'auteur. De ce
témoignage, "oublié" par les
archéologues, on peut émettre une
première hypothèse totalement
incohérente: le plan originel du tombeau
prévoyait au moins deux chambres
funéraires.
2. On peut également suggérer que
l'utilisation de ce type de sarcophage était
liée à quelque cérémonie
initiatique, à l'issue de laquelle le couvercle
était rabattu sur un cercueil vide avant d'être
scellé. Deux témoignages, extraits de: "Les
pyramides d'Égypte" de I.E.S Edwards,
accréditent cette thèse:
- " Au sud de l'avenue, près de la première
pyramide satellite, l'expédition de Boston-Harvard,
dirigée par Reisner, a trouvé en 1925 le seul
tombeau intact de l'ancien empire connu jusqu'à
présent. Il se trouvait au fond d'un puits vertical
bloqué par de la maçonnerie sur toute sa
hauteur (29,70 m) et sa chambre contenait un beau sarcophage
en albâtre, ainsi que le mobilier funéraire de
la reine Hotepheres, épouse de Snéfrou et
mère de Chéops. le sarcophage était
vide, mais les viscères se trouvaient dans une caisse
à canopes en albâtre. Pour expliquer l'absence
du corps alors que la tombe n'avait pas été
violée,......."
- (A propos de la pyramide de Sekhemkhet à
Sakkarâh datant de la 3° dynastie*). "De plus, la
galerie était non seulement bloquée en trois
endroits dès son ouverture, sous le puits et au seuil
du caveau, par d'épais murs de pierre restés
intacts mais il n'existait pas la moindre trace de quelque
cheminement au moyen duquel des voleurs eussent tenté
de contourner les obstacles. Le fait le plus significatif de
tous cependant, semblait être la présence dans
la chambre funéraire d'un sarcophage fermé sur
lequel on avait déposé une couronne.
Taillé dans un seul bloc rectangulaire
d'albâtre, il présentait une
particularité exceptionnelle: le couvercle au lieu
d'être d'un seul tenant avait, à l'une de ses
extrémités, un panneau à
glissière qui pouvait être soulevé et
baissé au moyen d'une corde passée dans une
sorte de gorge en U. Des tenons en arc de cercle sur les
côtés et la base de ce panneau s'ajustaient
dans des rainures entaillant les côtés et la
base de l'ouverture du sarcophage. Celles-ci contenaient
encore des traces de plâtre, ce qui donnait à
penser que le panneau n'avait pas été
déplacé depuis les funérailles. Mais
malheureusement tous ces indices se
révélèrent trompeurs: le sarcophage
était vide."
Ces quelques arguments référencés sont
destinés à défendre mon point de vue,
face au scepticisme éventuel des personnalités
archéologiques que vous pourriez consulter.
* Antérieure à la "grande pyramide" d'environ
un siècle.
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